14 février 2007

Déchaîne-moi

Déchaîne-moi !

Apprends-moi à vivre mes choix,
Attise en moi toute insolence
Pour oublier mes indolences.

Déchaîne-moi !

Laisse-moi voir du bout des doigts
De l'autre coté de mes nuits
L'autre versant de mes folies.

Déchaîne-moi !

Aide-moi à briser mes lois,
Je veux toucher, le souffle court,
Les limites d'un autre jour.

Déchaîne-moi !

Je veux entendre dans ma voix
L'abandon de mes conventions,
Je veux t'aimer sans conditions.

Déchaîne-moi !

Fais naître sur ma peau l'émoi,
Tombe les barrières de mon corps,
Donne-moi le goût du bonheur.

Déchaîne-moi !

Glisse-moi vers un autre moi
Dans la soie de tous mes plaisirs,
Aux frontières de mes désirs.

Déchaîne-moi !

Consume en moi toutes mes soifs,
Éveille enfin mes indecences,
Pour franchir chaque jouissance.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

waouh!!!
ce déferlement est plutôt troublant princesse!!

Princesse Petit Pois a dit…

Tu trouves aussi... J'ai même hésité à le "poser" ici. Le doux portrait de la mère de famille convenable en prend un coup... Ces mots viennent d'il y a longtemps, je les assume pourtant complètement. Quand on écrit, il y a un jeu subtil entre la personne derrière les mots, l'inspiration qui peut venir de partout et la mise sur papier d'un ressenti interne. Pour celui ci, je trouve l'alchimie réussie et les mots traduisent bien ce qui est passé dans ma tête (ce n'est pas toujours le cas, on peut être très inspiré et que le résultat soit décevant, où l'inverse) pour en revenir à l'alchimie de ce texte, elle traduit la réalité d'une inspiration, pas nécéssairement la mienne...

Florence a dit…

faut-il comprendre qu'on peut traduire aussi bien ce qu'on n'a pas vécu...
j'en doute !
Allons ! mère de famille ne veut pas dire insensible...insensuelle !
Au contraire ! Il faut être à fleur de peau pour aimer et il n'y a que les psy mal...dans leur peau, pour rester polie, qui ne le savent pas !
Les endocrinologues savent que les hormones de la maternité sont les mêmes que celles de la joie, et du plaisir. Oui, oui, même celui-là.

Rien de honteux ! c'est la Vie !

Princesse Petit Pois a dit…

Si la sensualité décrite est bien la mienne, la mise en mots passe par une mise en scène qui elle ne me ressemble plus, je ne suis ni la femme des folies, ni celle des indolences et je n'ai jamais été femme de conventions.
Donc oui, tu as raison, ce que je traduis, je l'ai vécu pour pouvoir le dire ainsi, mais ces mots là, parce que choisis aussi pour leur musicalité, laissent transparaitre une autre que moi.

Quand au doux portrait de la mère de famille convenable de mon précédent commentaire, c'est un clin d'oeil à un commentaire que j'ai supprimé et qui disait en substance que le fait que mes trois blogs soient liés par mon profil posait vraiment un problème vu que les deux autre sont plus familiaux et que celui ci "dérange". En gros je suis femme et je peux me permettre ces mots où mère et je ne peux plus...
Toi qui est les deux tu sais combien l'une ne peux aller sans l'autre.

Princesse Petit Pois