Pose sur mes blancs tous tes mots
Qu'importe s'ils mentent après tout
Derrière le miroir des faux airs
Tu caches tes lames de faussaires
Dans mes silences hurlent tes loups
Tes mots des miens en faux jumeaux
Mes inconstances remaquillées
Excommuniées mes rédemptions
Tes mots alarmes rendent mes armes
Déchirent le doux de mes charmes
Tu réinvente mes compassions
Calomnie : blessure souillée
Tes blancs se posent sur mes présences
Sur les faucilles des tes faux cils
Et redessinent en clair ton sombre
Ton miroir œuvre dans mes ombres
Dans mes éclats se fait docile
Ton rire n'ose qu'en mes absences
Tes chuchotis feutrent ma trace
Les mots étouffent à mon orée
Où mes brisures les réfractent
Dans mes lumières se rétractent
Tes leurres, mais ta bouche acérée
De toujours cracher ne se lasse
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