31 janvier 2007

Rêverie

Quand le jour se lève, petite heure frileuse,
Je respire sans hâte le parfum du soleil.
Je vois toute la ville et ses maisons peureuses
Qu'éblouissent si fort les clairs rayons vermeils.

Une île de nuage s'étire comme un rêve,
Des arbres ensommeillés abritent sous leurs branches
Des hommes éblouis par la nuit qui s'achève
Et des femmes alanguies se serrant sur leur hanche.

Guidé par la lumière, mon regard s'emmerveille,
Je vois mille couleurs noyées dans un halo,
Encore embrumée mon âme est chavirée.

Pendant que je rêvais, tout en bas les autos
Qui circulent, insolentes, soudain m'ont réveillée.
S'emmêlent dans ma tête, les saveurs, les odeurs.

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